La famille est le
trésor le plus précieux de la société. « En effet, les familles ne sont
pas des pièces de musée mais, à travers elles, se concrétise le don, dans
l’engagement mutuel et dans l’ouverture généreuse aux enfants, comme dans le
service à la société. Ainsi, les familles sont comme le levain qui aide à faire
croître un monde plus humain, plus fraternel, où personne ne se sente refusé ni
abandonné. » (Pape François)
La famille est à la
base de la société : elle en est la cellule fondamentale. Et elle reste
encore aujourd’hui la structure la plus adaptée pour soutenir et stimuler le
développement intégral des personnes. Les membres de la famille, unis entre
eux et engagés dans la société « sont des alliés du bien commun et de la
paix. » (Pape François)
« La famille
est la relation interpersonnelle par excellence dans la mesure où elle est une
communion de personnes. Conjugalité, paternité, maternité, filiation et
fraternité permettent que chaque personne soit introduite dans la famille
humaine. La manière de vivre ces relations est dictée par la communion, moteur
de la véritable humanisation et de l’évangélisation. C’est pourquoi,
aujourd’hui plus que jamais, on voit la nécessité d’une culture de la
rencontre, où soient valorisées l’unité dans la différence, la réciprocité et
la solidarité entre les générations. » Famille et société sont en
interrelations dynamiques.
Et le pape interpelle :
« Chères familles, vous avez beaucoup reçu de vos ancêtres. Ils sont la
mémoire permanente qui doit nous pousser à mettre la sagesse du cœur et pas
seulement la technique dans la création d’initiatives sur la famille et pour la
famille. Ils sont la mémoire et les jeunes générations sont la responsabilité
qui est devant vous. Avec cette sagesse, par exemple, votre service à l’égard
du caractère sacré de la vie se concrétise dans l’alliance entre les
générations; il se concrétise dans le service rendu à tous, spécialement les
plus démunis, les porteurs de handicap, les orphelins; il se concrétise dans la
solidarité avec les migrants; il se concrétise dans l’art patient d’éduquer qui
voit chaque jeune comme un sujet digne de tout l’amour familial; il se
concrétise dans le droit à la vie de l’enfant à naître qui n’a pas encore de
voix; il se concrétise dans des conditions de vie dignes pour les personnes
âgées. »
Évêque émérite de Gatineau
(34e texte d’une série sur La joie de l’amour)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire