samedi 10 janvier 2015

Agneau immolé, mais debout

Le graveur d’une porte de tabernacle représente parfois un agneau couché, blessé, mais vivant, ou encore étendu sur une Bible ouverte.
 
C’est « l'agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jean 1,29). Mis à mort sur la croix pour nous, il s’est relevé des morts pour notre vie.
 
Le Voyant d’Éphèse pleurait parce que personne ne peut ouvrir le Livre de nos destinées éternelles. Il fut avisé de cesser de se lamenter, car le Vainqueur ouvrirait le livre. « Alors je vis, debout entre le trône aux quatre Vivants et les Vieillards, un Agneau, comme égorgé, portant sept cornes et sept yeux, qui sont les sept Esprits de Dieu en mission par toute la terre. Il s'en vint prendre le livre dans la main droite de Celui qui siège sur le trône. » Alors éclate au ciel le « cantique nouveau » : celui de la victoire. (Apocalypse 5,6ss)
 
Le tabernacle rend visible au croyant le Dieu égorgé, mais vainqueur et provoquant l’exultation dans les cœurs.
(8e texte d’une série sur les tabernacles)
† Roger Ébacher
Évêque émérite de Gatineau