dimanche 28 juillet 2013

La Parole de Dieu selon Vatican II

Les évêques en concile ont enseigné l’importance primordiale de la révélation et de sa transmission dans la vie de l’Église. Nous avions là une belle nouveauté. Aussi, il est important d’aller lire ce qu’ils en ont dit.

Pourquoi et comment Dieu parle-t-il aux humains? Qu’est-ce que l’Ancien Testament et pourquoi est-il encore important aujourd’hui pour nous chrétiens? Et comment toute la Bible trouve-t-elle son centre et son sens en Jésus Fils de Dieu incarné pour nous sauver?

On y a affirmé avec une grande force la place irremplaçable de nos Saintes Écritures dans la liturgie, mais aussi dans toute notre vie chrétienne. Ça veut dire quoi? Le texte conciliaire parle de la « lectio divina » : qu’est donc cette manière de lire, de méditer et d’assimiler les Écritures?

Vous désirez approfondir ces enseignements et bien d’autres encore sur les Écritures selon le concile Vatican II? Allez au lien.  Je vous y attends.

† Roger Ébacher
Évêque émérite de Gatineau

vendredi 26 juillet 2013

Lampedusa

« La mondialisation de l'indifférence » : le pape François employait cette expression alors qu’il visitait, le 8 juillet 2013, une ile italienne, Lampedusa, où cherchent à se réfugier des ressortissants africains ou asiatiques, souvent exploités par des passeurs. Beaucoup ne se rendent jamais à ce lieu rêvé de liberté, de salut. Prises dans les tempêtes, les piètres embarcations croulent avec leurs occupants.

« “Adam où es-tu?”, “Où est ton frère?” sont les deux questions que Dieu pose au début de l'histoire de l'humanité et qu'il adresse aussi à tous les hommes de notre temps, à nous aussi. Mais je voudrais que nous nous posions une troisième question : qui de nous a pleuré pour ce fait et pour d'autres comme celui-ci? Pour la mort de ces frères et sœurs? Qui a pleuré pour ces personnes qui étaient sur le bateau? Pour les jeunes mamans qui portaient leurs enfants? Pour ces hommes qui désiraient quelque chose pour soutenir leurs familles? Nous sommes dans une société qui a oublié l'expérience des pleurs, ce qu'est souffrir avec. La mondialisation de l'indifférence nous a ôté notre capacité de pleurer! Dans l'Évangile nous avons écouté le cri, les pleurs, la longue plainte : Rachel pleure ses enfants... parce qu'ils ne sont plus. Hérode a semé la mort pour défendre son bien-être, sa bulle de savon. Et cela continue de se répéter. Demandons au Seigneur d'effacer ce qui reste d'Hérode dans nos cœurs. Demandons au Seigneur la grâce de pleurer sur notre indifférence, sur la cruauté qu'il y a dans le monde, en nous, même chez ceux qui dans l'anonymat prennent des décisions socio-économiques qui ouvrent la voie à des drames comme celui-ci. »

Comment de telles paroles me rejoignent-elles au point de m’interpeler? Ou bien est-ce que mon cœur est anesthésié et n’a plus la sensibilité devant mes semblables et encore moins la charité chrétienne dont Jésus nous a donné de tels exemples?

† Roger Ébacher
Évêque émérite de Gatineau

mercredi 24 juillet 2013

La réforme liturgique voulue par Vatican II

De quoi s’agit-il quand on parle de la liturgie? De la messe seulement? Aussi des sacrements? Et encore d’autres aspects de la vie chrétienne? En fait, y a-t-il quelques liens importants entre la liturgie et la vie de tous les jours?

Et comment Jésus ressuscité agit-il et parle-t-il dans la liturgie? Quels y sont les rôles de l’Esprit-Saint? Pourquoi les prières liturgiques sont-elles adressées surtout au Père?  Qu’est-ce que les évêques en concile ont dit au sujet de la participation active et plénière de tout le Peuple de Dieu aux célébrations liturgiques? Ont-ils considéré cette participation comme essentielle? Passive tout simplement ou bien active vraiment? Comment?  Vous désirez approfondir ces enseignements de Vatican II? Allez au lien:

Je vous y attends.

† Roger Ébacher
Évêque émérite de Gatineau

mardi 23 juillet 2013

François témoigne

L’Évêque de Rome François a fait un magnifique exposé à la veillée de la Pentecôte 2013. C’est à lire!

Il est invité à répondre à quatre questions. Il commente avec candeur : « Je connaissais vos questions et j’y ai pensé — cela n’est donc pas sans avoir pris connaissance! D’abord, la vérité! Je les ai écrites ici. » Il répond dans un style direct, simple, lumineux.  Il donne son propre témoignage de foi. « J’ai reçu la première annonce chrétienne précisément de cette femme, de ma grand-mère! C’est très beau, cela! La première annonce à la maison, avec la famille! Et cela me fait penser à l’amour de tant de mères et de grands-mères dans la transmission de la foi. »

Puis il a vécu un moment unique à l’âge de 17 ans. Avant de se rendre à une fête étudiante, il passe se confesser. « Cela a été pour moi une expérience de rencontre : j’ai trouvé quelqu’un qui m’attendait. Mais je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je ne me souviens pas, je ne sais vraiment pas pourquoi c’était ce prêtre-là, que je ne connaissais pas, pourquoi j’ai ressenti ce désir de me confesser, mais la vérité est que quelqu’un m’attendait. Il m’attendait depuis longtemps. Après la confession, j’ai senti que quelque chose avait changé. Je n’étais plus le même. »

Mais je vous laisse lire le reste : ça en vaut la peine. François nous invite à sortir d’une Église close, à aller vers les plus pauvres et à oser les regarder amicalement dans les yeux, à leur parler, à les toucher.

† Roger Ébacher
Évêque émérite de Gatineau